Scolarité au Canada
Témoignage de Lucile – 16 ans – 1 an en scolarité au Canada
Je m’appelle Lucile et je suis partie 1 an en scolarité au Canada et j’y retourne encore cette année.
La destination avait très peu d’importance pour moi quand j’ai décidé de partir, je voulais juste vraiment aller étudier à l’étranger. Mais le Canada avait un petit plus, je ne sais pas vraiment ce que c’était mais c’était le pays qui m’attirait le plus. C’était aussi le seul ouvert dû au Covid.
Ma scolarité au Canada
L’intégration s’est très bien passée, juste avant la rentrée à l’école, le programme d’élèves internationaux a organisé une balade autour d’un lac pour que l’on puisse tous se rencontrer et apprendre à se connaître un peu plus. Puis une fois arrivé à l’école, tous les élèves/professeurs étaient très accueillants et très disponible. L’intégration était beaucoup plus simple que ce à quoi je m’attendais.
Alors dans notre lycée, on choisit 4 matières au début du semestre, et on va avoir seulement ces quatre-là pendant 5 mois. Chaque matière va correspondre à une période, A, B C ou D, et chaque jour l’ordre des périodes change. Nos journées commencent à 9 heures pile, la première période dure deux heures, donc jusqu’à 11 heures, la seconde période dure 1h15. A 12h15, nos classes se terminent et nous avons nos 45 minutes de pause pour le lunch. Nous reprenons les cours à 12h55, avons deux autres périodes d’une heure chacune, et notre journée se termine à 15h20.
Les journées sont plutôt courtes, ce qui change beaucoup du lycée en France.
Mon séjour au Canada
J’ai eu beaucoup de chance au niveau de la famille d’accueil. Dès le départ, ils se sont comportés avec moi comme si j’était une part de leur famille. Ils m’ont fait visiter la ville les premiers jours, m’ont emmené à leur maison au lac, étaient très curieux et m’ont posé beaucoup de questions sur ma vie en France.
Ma famille d’accueil est je pense la meilleure partie de ma vie au Canada.
Je vous partage une anecdote : Quand je suis arrivée dans ma famille d’accueil, les premiers jours étaient géniaux mais j’étais sûre que mon père d’accueil ne m’aimait pas, il ne me parlait que très peu et ne me répondait pas tant que ça.
Puis les jours sont passés et il m’a enfin accordé plus de trois mots ahah. Maintenant, on s’entend très bien, et j’adore l’embêter avec cette histoire.
Les difficultés rencontrées dans ma scolarité au Canada
Je pense que ma plus grande difficulté au début de l’année était mon anglais. J’avais déjà un bon niveau en anglais quand j’étais en France, mais c’est parce que je ne parlais pas avec de vrais anglais. Quand je suis arrivée ici, je comprenais tout ce que l’on me disait mais j’étais incapable de répondre directement avec des phrases complètes. J’y remédié avec un sourire et un hochement de tête ahah.
Plus sérieusement, j’ai juste continué à essayer de m’exprimer puis j’utilisais les phrases et les tournures que j’entendais. En environ deux semaines, j’étais capable d’avoir une conversation presque compréhensible avec les gens.
Ce que cette scolarité au Canada m’a apprise.
Je suis partie à l’étranger car j’étais incapable de trouver quelque chose qui m’intéressait vraiment à l’école, je n’étais pas une mauvaise élève mais je n’aimais simplement pas aller en cours.
Au Canada, il y a tellement de matières différentes que j’ai fini par trouver ce que j’aimais et voulais faire : Travailler les Arts Culinaires.
Le Canada est aussi un pays très ouvert d’esprit, ce qui fait que tu peux être qui tu veux sans avoir personne pour te juger. Ici, j’ai trouvé ce que je voulais faire comme métier et aussi la personne que j’étais réellement.
Mon retour en France
Je suis rentrée en France que pendant 25 jours, donc j’étais très occupée. J’ai passé mes journées à profiter avec ma famille et mes amis.
La première semaine, je me réveillais chaque matin et parlait anglais, ce qui faisait rire mes proches. J’ai ressenti un petit décalage entre eux et moi, nos centres d’intérêt ont changé pendant que nous étions éloignés, donc nous n’aimions pas les mêmes choses mais je m’y attendais un peu.
Finalement, tout s’est très bien passé et je suis très heureuse de les avoir vu.
Les mots de la fin
Je pense que cette expérience est la meilleure chose que j’ai faite dans ma vie. Cela m’a permis de rencontrer d’incroyables personnes, de voyager, de m’amuser, de me découvrir…
L’année passée était incroyable et je sais que cette nouvelle année le sera aussi.
Je ne sais pas quel mot pourrait exprimer à quel point partir à l’étrange change une vie et une personne. Cette année était tout simplement exceptionnelle. Partir à l’étranger c’est : étudier, s’amuser, rencontrer, découvrir, apprendre, créer… C’est trouver une nouvelle famille, de nouveaux amis, découvrir de nouvelles cultures. C’est la recette pour une année parfait
“Some people choose to see the ugliness in this world. The disarray. I choose to see the beauty. To believe there is an order to our days, a purpose.”
C’est une citation qui vient de Dolorès dans Westworld, mes parents d’accueil et moi sommes fan de cette série et avons passé l’année entière à la regarde et en parler. La traduction est : « Certaines personnes choisissent de voir la mocheté de ce monde. Le désarroi. Je choisis de voir la beauté. De croire qu’il y a un ordre à nos jours, une raison. »
Bonjour
Notre fille est très motivée pour participer en septembre 2023 plutôt pour un semestre non seulement pour la durée mais aussi pour le budget mais on me dit souvent que ça va être trop court et qu une année est préférable, quel est votre avis ?
Merci
Bonjour Mme Scotto, désolé pour le délai de réponse, mais pour toute demande d’information, il est préférable d’utiliser notre formulaire de contact plutôt que les commentaires dans nos articles que nous ne pensons pas a aller vérifier malheureusement.
J’imagine que vous avez du trouvé une solution pour votre fille, sinon n’hésitez pas à nous contacter.
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